Un homme devient la première personne condamnée pour sexisme en vertu de la nouvelle loi belge.

Le conducteur qui a dit à une policière qu’elle devrait faire le travail d’une femme sera emprisonné s’il ne paie pas l’amende.

Le projet de loi sur la protection des données examiné par les députés aurait dû être un texte législatif relativement discret, utilisé pour introduire un règlement à l’échelle de l’UE dans le droit britannique. L’intention première des nouvelles règles était de donner aux individus plus de contrôle sur leurs propres données et sur leur utilisation par des tiers – y compris les grandes entreprises.

Toutefois, le projet de loi est devenu litigieux en raison des amendements proposés par les députés de l’opposition qui pourraient avoir un impact potentiellement néfaste sur la liberté de la presse.

Le premier vise à forcer le gouvernement à mener une enquête selon les lignes précédemment envisagées comme « Leveson partie 2 », en mettant l’accent sur le comportement illégal ou inapproprié des éditeurs de nouvelles nationaux dans le contexte des données à caractère personnel. La diffusion de fausses nouvelles, le rôle de la police et d’autres intervenants dans la prévention des comportements répréhensibles du passé et la question de la désignation des suspects avant qu’ils ne soient inculpés.

À une époque où le paysage médiatique change rapidement et où les lois sur la protection des données sont de toute façon mises à jour, il n’est pas particulièrement opportun de tenir ce qui semble être une enquête largement rétrospective, même si les victimes d’intrusion de la presse se réjouiront d’une telle décision. De plus, lorsqu’il s’agit de fausses nouvelles, le Comité du numérique, de la culture, des médias et des sports est déjà en train d’examiner le sujet.

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Une loi née d’un débat social en Belgique

La loi est née d’un vaste débat social en Belgique en 2012, après qu’un documentaire intitulé Women of the Street a révélé un sexisme banal en public. Elle montrait une femme insultée et recevant des propositions et des sifflements non sollicités alors qu’elle se promenait à Bruxelles.

En vertu de la loi, tout comportement exprimant « le mépris envers une personne, en raison de sa sexualité » ou traitant une personne comme « inférieure ou réduite essentiellement à sa dimension sexuelle », ce qui entraîne une atteinte grave à sa dignité est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison et/ou d’une amende.